La teinture et les matières tinctoriales à la fin du Moyen Âge
Florence, Toscane, Méditerranée
Mathieu Harsch
La cuve d’un teinturier florentin de la fin du Moyen Âge pouvait absorber quotidiennement du kermès d’Espagne et de Corinthe, de l’alun de Phocée ou des mines de Kütahya, de la garance de Flandre, du brésil dont Marco Polo nous a appris qu’il était importé en Europe depuis Sumatra ou encore de l’orseille récoltée sur les falaises côtières de Majorque ou des Canaries, etc. et constituer ainsi, d’une certaine manière, le point de convergence du plus vaste réseau marchand formé avant l’ère des grandes découvertes.
Traitant de la teinture du point de vue technique et productif, des teinturiers du point de vue du travail et de leur place dans la société, de la production des colorants et des mordants de teinture, ainsi que du commerce des matières tinctoriales, ce livre jette un regard neuf et en grande partie inédit sur un thème, souvent sous-estimé, mais pourtant essentiel pour comprendre les grandes orientations de l’histoire économique des époques préindustrielles.Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
505 -
Collection